Sequential Prophet 5

I grew up in the 80s with a limited access to films and music where I was (in Singapore). But whatever little I heard (film music of John Carpenter, Giorgio Moroder, Vangelis, etc.) was enough to impress me to want to discover how those wonderful sounds were created. Well, I ended up learning the guitar (because it was cheaper and easier to access) instead of synths. But the love for synth-based music had always been there.

When I was old enough to appreciate analog synths, the good stuff from the 80s and 90s had become classics (meaning…expensive). I’m glad to be able to catch on this new wave of analogue synth renaissance. And now, this wonderful reissue of my childhood icon.

I bought the OB-6 sometime ago and its a wonderful instrument. But the Prophet-5…it’s a dream come true, simple as that. I was requesting the helpful staff at Thomann to help test the synth before shipping (I cannot imagine shipping back to Germany from Singapore if things are not working). Mario at Thomann was ready to indulge me (thank you!) but I ended up just ordering the synth and it shipped before the guys could lay their hands on it (that’s how efficient Thomann is). The wait was made much more bearable though not painless, as the heavy package need to make its way to the other end of the world.

Conclusion? The synth is worth the wait. It really is.

Le Prophet 5 c’est une légende, tout comme les OB- de Oberheim. Les sons vintage des années 80...
Déjà à l’époque ces synthés me faisaient rêver, mais inaccessibles vu leurs prix dissuasifs, je m’étais rabattu sur un Prophet 600 (déjà très cher lui aussi, 16900 francs en 1984, j’avais fait un crédit pour me l’offrir)
Très bonne idée de la part de Dave Smith d’avoir réédité le Prophet 5 (tout comme avoir sorti avec son ami Tom Oberheim un OB-6 excellent aussi)
L’aspect du Prophet 5 est luxueux, raffiné, le bois, le panneau de commande, tout ça sent la classe.
Les sons, bon, à part quelques bons sons d’usine par-ci par là, le mieux est de triturer les réglages et de créer ses propres délires, si ce n’est à partir d’un son basic, mais en transformant des sons existants rien n’est plus simple. Bien-sûr faut aimer, je reconnais que j’aime passer des heures à créer des sons (j’ai aussi un MatrixBrute qui m’occupe bien)
Certains pourront dire que pour le prix, le résultat musical est moindre, mais c’est faux ! Les possibilités sont infinies et vu que tous les réglages sont devant nous, rien n’est plus simple de créer des sons tous plus originaux les uns que les autres.
Moi j’adore... Le Prophet 5 est un bijou. Des gros sons chauds. Des sons cristallins et légers aussi. Le clavier super agréable, l’utilisation d’une grande simplicité. Moi j’y adjoint parfois un flanger Boss BF-3, un Echo System Empress et une reverb Empress vu que le Prophet 5 est un synthé brut, sans aucune section d’effets, ni arpégiateur, ni séquenceur.
À noter que les enveloppes remplissent parfois une pseudo fonction de reverb et que des pédales d’effets ne sont qu’accessoires selon le son désiré.
Ah oui, certes on peut sauvegarder 200 presets à notre guise, mais n’oubliez pas de vous munir d’un carnet pour numéroter et nommer chaque preset sauvegardé, car il n’est pas possible de nommer les presets sur le Prophet 5, alors à moins de posséder une mémoire d’éléphant et se souvenir du nom de chacun de vos 200 presets utilisateur, bonne chance !!!
Mais c’est un Prophet 5, à l’ancienne quoi et c’est très bien comme ça !
Oui, un Prophet 5 c’est 3500 € et c’est un investissement.

Rien à dire de négatif sur l’instrument, c’est un bijou...

Ce n’est qu’après le déballage de l’instrument que j’ai remarqué une déchirure horizontale pénétrante d’environ 9 cm de long sur 1 cm de large semblable à ce qu’aurait pu produire une fourche de chariot élévateur tout en bas d’un petit côté du carton même du Prophet 5 (le suremballage de Thomann n’a lui subi aucun dégât).
Fort heureusement les protections en polystyrène à l’intérieur isolent l’instrument d’environ 10 cm de part et d’autre des parois du carton ce qui fait qu’il n’y a eu aucun dégât à l’intérieur et que s’il s’agit d’une fourche de chariot élévateur elle est passée dans le vide sans même toucher le polystyrène, mais une mauvaise manipulation a été faite à ce niveau c’est sûr !

Les points négatifs, je les ai également trouvés dans le manuel...
Bien-sûr pas de manuel français, dommage parce que le format pratiquement A5 est plutôt agréable... Par contre un manuel sale, taché, l’encre a parfois fini de sécher sur les pages voisines, bref c’est crade et négligé de la part d’une société dont la réputation « Haut de Gamme » n’est pas à démentir, mais j’estime que pour une machine de plus de 3500 balles ils pourraient, à défaut d’éditer un manuel français, à tout le moins, soigner l’édition du manuel anglais !

Ich habe mir Ende April 2021 die Neuauflage des P5 zulegen "müssen". In den 80ern habe ich regelmäßig den P5 und den T8 im Musikgeschäft meines Vertrauens angetestet, ohne die geringste Chance darauf, den einen oder gar den anderen käuflich erwerben zu können. Jahrzehnte später war es endlich so weit.

Das Öffnen der perfekten Verpackung war schon ein Erlebnis für sich. Die Verarbeitung, Optik und Haptik lassen für mich keine Wünsche offen. Analoger geht es kaum. Der satte Widerstand der Potis, die Schalter und die fantastisch spielbare Tastatur werden von Holz und Metall auf eine Art und Weise zusammengehalten, die dieses Instrument meiner Meinung nach zu einem der schönsten Synthesizer machen, der je gebaut worden ist.

Über die Spezialitäten der Klangerzeugung (gleichzeitig schaltbare Wellenformen, Modulationsmatrix, Sync, etc.) mag man sich im Manual oder Testberichten orientieren. Ich denke, dass die angesprochene Zielgruppe ohnehin weiß, was der Prohet 5 zu bieten hat. Und obwohl ich sonst sehr für's puristische bin, finde ich die Erweiterungen (Vintage Knob, Rev Switch, mehr Sounds) gegnüber dem Original gut und dezent integriert. Ich glaube auch, dass die fehlende Möglichkeit, die Sounds zu benennen (wird gelegentlich bemängelt), mit dem vorhandene "User-Interface" schwer umzusetzen gewesen wäre, ohne den (optischen) Charakter des Instruments stark zu verändern.

Eine Sache vielleicht: Das ist ein richtiger Analogsynthesizer und der P5 muss auch "warmlaufen". Einschalten und loslegen wie bei den digitalen Brüdern geht in der Regel nicht. Ein Viertelstünderl oder 20 Minuten sollte man ihm schon gönnen, besonders nach einem Transport in eine andere Umgebung.

A propos Transport: Ich empfehle unbedingt ein ordentliches Transportcase. Das von Thomann ist nicht schlecht. Aufgrund des hohen Gewichtes scheidet ein Softcase aus. Es wäre Schade um das schöne Holz.

Ich bin sehr zufrieden und freue mich darüber, mit diesem Instrument in den Fußstapfen von Joseph Zawinul, einem meiner Idole, wenigstens die große Zehe auszufüllen.

Danke Dave Smith.